NFA080 : Réseaux et internet
Avoir le niveau de fin d'études secondaires.
Acquérir les connaissances de base relatives à Internet.
En maîtriser les concepts et technologies et savoir utiliser les outils d'Internet.
mes PDFs
00- Informations Générales
01- Les Normes et Standards
- Les bases
décimale, binaire et hexadécimale
- decimale-en-hexadecimale
- changement de base
- www.tableascii.com
02- Les Protocoles TCP/IP
03- Les Protocoles ISO
- Le Modèle ISO
- Les Réseaux Locaux
Découpe réseau
Je ne comprend pas comment découper un réseau en deux sous réseaux et comment ajouter un bit pour le masque réseau ?
ma réponse
Ce n'étais pas clair pour moi non plus avant d'assister au regroupement de ce matin au Lycée Turgot.
Déjà l'ambiguïté du terme « sous-réseaux » est levée par l'expression mieux adaptée de « partage-réseau » pour l'aspect littéral.
Cette solution de partage-réseau vient du fait que actuellement nous en sommes à la version 4 du système d'identification d'« Adresse IP » (IP-v4) ; une adresse en notation décimale ce fait avec quatre nombres compris entre 0 et 255 soit 4 x 8 = 32 bits.
Pour l'aspect logique et mathématique :
par exemple, une entreprise achète une « Adresse IP » 200.200.200.0 (en notation décimale), en notation hexadécimale cela donne : C8 C8 C8 00
la partie réseau est : 200.200.200, la partie locale est : 0
en notation binaire, la partie locale est : 0000 0000 sur 8 bits
donc pour découper ce réseau en deux sous réseaux, on prend un bit de la partie locale soit le 1 de 1000 0000 que l'on ajoute au masque réseau,
il reste 7 bits ce qui nous donne 2 à la puissance 7 soit 128 adresses ; ce réseau permet déjà d'adresser plus de 100 machines (de 1 à 128 pour la partie locale).
La saturation
Il se trouve qu'avec ce système d'identification IPv4, on commence déjà à manquer d'adresses, la croissance exponentielle d'Internet s'accompagne d'un épuisement des adresses IPv4, c'est-à-dire de la saturation progressive de la quantité d'adresses IPv4 publiques disponibles.
La saturation menace la croissance du réseau internet.
En 1984, devant la limitation du modèle de classes, la RFC 917 crée le concept de sous-réseau. Ceci permet par exemple d'utiliser une adresse de Classe B comme 256 sous-réseaux de 254 ordinateurs au lieu d'un seul réseau de 65536 ordinateurs, sans toutefois remettre en question la notion de classe d'adresse.
Jusqu'aux années 1990, les adresses sont distribuées sous forme de classes, des blocs de 16 millions d'adresses (Classe A), 65 536 (Classe B) ou 256 adresses (Classe C) sont attribués aux demandeurs, parfois bien au-delà des besoins réels. Les premières grandes organisations connectées à Internet se sont vu attribuer 16 millions d'adresses par exemple.
Le 25 juin 2010, la Commission européenne et l'IANA ont indiqué que les blocs libres pourraient être épuisés dès la fin de l'année 2010, en raison de la demande élevée d'adresse IPv4 dans la zone Asie-Pacifique en 2010.
Donc plusieurs techniques ont été proposées pour résoudre le problème ou repousser l'échéance de l'épuisement complet des adresses IP :
D'où la version 6 (Ipv6) soit une augmentation de 2 puissance 32 (soit environ 4×10 puissance 9) à 2 puissance 128 (soit environ 3,4×10 puissance 38) du nombre d'adresses disponibles, c'est à dire 667 millions de milliards d'adresses IP disponibles par mm carré de la surface de la Terre.
Voilà cette réponse m'a également permis de retrouver l'origine historique de cette solution.
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